Biographie

C’est vers l’âge de 14 ans que Jacques-Alphonse De Zeegant commence l’étude du piano qui lui est apparu comme une révélation.

A 17 ans, il entre au conservatoire royal de Bruxelles où il suit les cours de piano dans les classes d’André Dumortier et, par la suite, de Valéry Afanassiev. Son profond attachement aux valeurs humaines et spirituelles le pousse à partir en Afrique, pour se consacrer à des œuvres humanitaires.

Dès son retour, passé la trentaine, il parachève sa formation au conservatoire royal de Bruxelles.

A la demande d’un poète-écrivain, il compose plusieurs mélodies. De là naquit l’intérêt que lui portèrent de grands interprètes qui le conduisit à se consacrer entièrement à la composition où il aime faire passer un message de paix et d’amour, dans un monde bouleversé par la haine, la guerre et la destruction.

C’est alors qu’il suit des cours d’orchestration auprès de la compositrice Jacqueline Fontyn et reçoit les conseils du compositeur Philippe Boesmans.

Depuis 2014, Jacques-Alphonse De Zeegant est compositeur en résidence de l’orchestre symphonique d’Hulencourt. Son œuvre, entièrement écrite au XXIe siècle, fait de lui un compositeur post-moderne et libre. Son écriture musicale repose sur la synthèse de celles des Anciens jusqu’à nos jours.

Œuvres musicales

Ace jour, il est l’auteur de sept concertos, trois symphonies, deux opéras, un oratorio, deux messes, plusieurs pièces de musique de chambre, des sonates pour piano et violon solos, des mélodies pour piano et baryton, piano et soprano, orchestre et soprano, un poème symphonique, une œuvre pour chœur, soprano et harpe, des œuvres pour piano solo.

Il a également restauré et retravaillé différentes œuvres dont Veillée d’armes du compositeur belge Georges Antoine – à la demande de la Garde républicaine de Paris – et orchestré, développé avec introduction des chœurs, la messe de Karol Kurpinsky retrouvée lors d’une vente chez Christie’s à New-York par Piotr Jeglinsky, et jouée depuis à plusieurs reprises lors de concerts.

Quelques concerts

Mélodie pour baryton et piano par Dominique Cornil et Ludovic de San.

Daniel Blumenthal et Madame Bastin ont interprété des airs de son premier opéra (hors catalogue), Ana-Camélia Stefanescu (soprano), Aga Winska (soprano), Patrick Delcour (baryton), ses mélodies pour piano et soprano.

2011

Création à l’abbaye Notre-Dame de la Cambre, de Visioni, par le chœur de femmes Viva Voce, Marie-Claude Solanet (soprano), Annie Lavoisier (harpe) et Patrick de Buttet (récitant), sous la direction de Henri Laval.

2013

En mars, création de l’ oratorio Le Mystère du Salut  à l’abbaye Notre-Dame de la Cambre sous le Haut Patronage de Sa Majesté la Reine avec l’orchestre symphonique de Bucarest sous la baguette de Benoit Fromanger, les chœurs du Sablon dirigés par Thibaut Lenaerts, avec Ana-Camélia Stefanescu, Wiard Withold, Zeno Popescu, Stefan Cifolelli, Marie-Claude Solanet, Anne-Hélène Moens, Kinga Borowska et Alain Carré (récitant).

En avril, création de son trio pour flûte, clarinette et piano en la cathédrale Notre-Dame de Sion Fransiz-Liesi à Istanbul par le trio Giocoso.

2014

En février, Carolyn Veyt, actrice, récitante et présentatrice de télévision/radio, et les solistes d’Hulencourt créent la version du quintette à clavier et percussions Larmes de Perles, d’après un conte pour enfants de Marguerite de Wersowec Rey.

En mai, création à l’abbaye Notre-Dame de la Cambre de la version pour chœur mixte de Visioni par le chœur Madrigal de Roumanie, Soumaya Hallak (soprano) et Alizée Frippiat (harpe), sous la direction d’Anna Ungureanu.

En novembre, sa première symphonie Le Chemin des Dames, sur un poème de Marguerite de Wersowec Rey, est créée dans la cathédrale de Laon, sous la direction de Benjamin Ellin par l’orchestre symphonique d’Hulencourt, les chœurs de l’Union européenne et Kinga Borowska (mezzo-soprano) dirigés par Dirk De Moor.

2015

En avril, le quatuor à cordes Brasser Carré est interprété par le quatuor Hermès.

La symphonie Le Chemin des Dames est donnée à Bruxelles dans la cathédrale Saint-Michel, sous la direction de Benjamin Ellin, avec l’orchestre symphonique d’Hulencourt, les chœurs de l’Union européenne et Alicia Nafé (mezzo-soprano) ainsi qu’à Varsovie, au théâtre Wielki, dirigée par Niklas Willen, avec l’orchestre symphonique d’Hulencourt, les chœurs de l’opéra de Varsovie et Alicia Nafé (mezzo-soprano).
En novembre, ses quatre études pour piano solo sont interprétées par le pianiste Nikolas Tokarev, après avoir été enregistrées par Johan Schmidt.

Le concours international Maxence-Larrieu lui commande l’œuvre imposée pour l’épreuve finale, un concerto pour flûte et orchestre. Ce dernier est d’abord créé à Quito, en Équateur, au XXIIe festival international Flautistas en el Centro Del Mundo par la flûtiste Sibel Pensel puis joué par les finalistes du concours, en octobre 2015, à Nice. Il est publié par les éditions de Camera, en France.

2016

En mars, création de son second concerto pour violon et orchestre par Augustin Dumay à Flagey, sous la direction de Sachio Fujioka, lors d’un concert où Valéry Afanassiev partageait l’affiche.

2017

L’année 2017 marque un tournant dans sa carrière musicale, suite à l’intervention de Martha Argerich qui a manifesté un vif intérêt pour son œuvre.

Création en septembre, au XXXIVe festival Sagunt a Escena à Valencia, en Espagne, de son opéra La Brèche, sur un livret de Marguerite de Werszowec Rey. La presse en a parlé comme étant « La Couronne du XXXIVe festival ». La prestigieuse soprano russe Veronika Dzhioeva y tenait le premier rôle, David Azurza, Flavio Olivier, les rôles de contre-ténors, Luis Damaso et Alberto Guardiola, Giorgio Calenza, Jorge Juan Morata (ténors), Wiard Withold, Jean Delobel (baryton et baryton basse), Marie-Catherine Baclin et Kinga Borowska (contralto et mezzo-soprano), Aurora Pena (soprano), avec l’orchestre symphonique d’Hulencourt sous la baguette du maestro Palmo Venneri, direction des chœurs par Francesc Gamon, avec une troupe de danseurs et un acteur, dans une mise en scène de Paco Azorin.

En avril 2017, la symphonie Le Chemin des Dames est jouée à Milan, au conservatoire Verdi (Au Serate Musicali), partageant l’affiche avec Richard Galliano et Andrea Bacchetti, avec les chœurs de l’Union européenne, l’orchestre symphonique d’Hulencourt, Alicia Nafé et le maestro Palmo Venneri à la direction.

2018

Lors d’un concert De Zeegant & friends, Johan Schmidt crée sa première sonate pour piano et Ana-Camélia Stefanescu sa berceuse pour soprano et piano. Le quatuor Simon de Paris interprète son quatuor à cordes Brasser Carré, le trio Giocoso, son trio pour flûte (Sibel Pensel), clarinette (Ayşegül Kirmanoğlu) et piano (Johan Schmidt).

La symphonie Le Chemin des Dames est jouée dans la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides à Paris à l’occasion du concert de l’indépendance recouvrée de la Pologne, sous le Haut Patronage de Monsieur Andrzej Duda, président de la République de Pologne, sous la direction de Monika Wolinska, avec l’orchestre Pasdeloup, le Chœur régional Vittoria d’Ile-de-France, dirigé par Michel Piquemal et l’ensemble vocal de l’abbaye Notre-Dame de la Cambre dirigé par Anthony Vigneron, avec Kinga Borowska (mezzo-soprano).

2019

En juin, création du deuxième concerto pour piano et orchestre dans la grande salle Henry-Le Bœuf des Beaux-Arts de Bruxelles avec l’orchestre symphonique d’Hulencourt et Lora-Evelin Vakova-Tamara au piano, sous la direction du maestro Palmo Venneri.

En juillet, création du trio Réminiscences par le trio Spilliaert au festival Musicorum aux musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles.

Le 22 novembre, création d’une version amplifiée à l’abbaye Notre-Dame de la Cambre par l’ensemble vocal de l’abbaye Notre-Dame de la Cambre avec Ana-Camélia Stefanescu (soprano), Alice Pêtre (harpe) et Alain Carré (récitant).

2020

Création, à Varsovie, de la troisième symphonie, Resurectio poloniae, pour chœurs, solistes, orgue, piano et orchestre symphonique.

Enregistrements

Sous le label du chant de Linos

En 2011, son premier concerto pour violon et orchestre est enregistré en Turquie par Laurent-Albrecht Breuninger et l’orchestre académique de Mersin, sous la direction de Naçi Özgüç, le premier concerto pour piano et orchestre (dédié au Roi Albert II de Belgique), sous les doigts de Johan Scmidt, quatre mélodies pour soprano et orchestre avec Ana-Camélia Stefanescu (soprano). Le disque est promu à l’occasion d’un concert au grand foyer du Châtelet à Paris avec Laurent-Albrecht Breuninger et Johan Schmidt.

L’oratorio Le Mystère du Salut est créé à l’abbaye Notre-Dame de la Cambre sous le Haut Patronage de Sa Majesté la Reine avec l’orchestre symphonique de Bucarest, sous la baguette de Benoit Fromanger, et les chœurs du Sablon dirigés par Thibaut Lenaerts avec Ana-Camélia Stefanescu, Kinga Borowska, Wiard Withold, Zeno Popescu, Stefan Cifolelli, Marie-Claude Solanet, Anne-Hélène Moens et Alain Carré (récitant).

Le concerto pour flûte et orchestre par Sibel Pensel et l’orchestre symphonique d’Hulencourt, est publié par les éditions de Camera en France.

A la demande du trio Giocoso, il écrit un trio pour flûte, clarinette et piano, enregistré en 2014.

Sous le label Ars Produkt en 2015

Enregistrement du duo Souvenir d’Espagne par Lora-Evelin Vakova, (piano) et Stefan Tarara (violon), dans l’album The sound of 20’s diffusé sur les ondes de France Musique dans l’émission de Denisa Kerschova.

Enregistrements prochains

Une grande maison de disque s’étant intéressée à son travail et au succès qu’il trouve auprès d’un large public, lui propose d’enregistrer le concerto pour deux pianos et orchestre, le concerto pour violoncelle et orchestre, sa deuxième symphonie Two doves sous les doigts d’Evelyne et Boris Berezovsky, Alexander Kniazev avec l’orchestre symphonique de Moscou sous la baguette de Fuad Ibrahimov.